Apolline de Malherbe
Apolline de Malherbe est une journaliste et animatrice de télévision.
Positionnement Global
"Ça me navre. Pour les Français qui bossent, qui se lèvent tôt, qui se donnent du mal, ils ne comprennent plus, ils ne savent plus à quelle sauce ils vont être mangés. C'est une source d'incertitude. Il y a deux indicateurs essentiels : l'épargne et l'emploi. Les Français n'ont jamais autant épargné – c'est une mauvaise nouvelle, car ça veut dire qu'ils ont peur – et ceux qui avaient prévu d'embaucher gèlent les embauches."[1]
"L'alternance [politique], c'est sain dans un pays et il faut pouvoir se parler et s'écouter. C'est pour cela que j'ai remis l'édito politique à 7 h 50 avec des personnalités comme Cécile Duflot [LE ex EELV], Louis Sarkozy et Charles Consigny : la gauche, la droite et puis, le vendredi, les deux qui débattent ensemble"[1]
"en Espagne ou en Italie [Meloni], gauche comme droite ont eu le courage de dire à leur population que ça allait mal, qu'il fallait faire des efforts. Et ce qui est surprenant, c'est qu'ils n'ont jamais été aussi populaires que depuis qu'ils ont été courageux"[1]
Société
Services Publics
Impôts
"les Français [...] jonglent avec les papiers administratifs, l'Urssaf, les inscriptions des enfants, pendant que les politiques leur promettent une simplification qui n'arrive jamais. Ils doivent gérer le quotidien, remplir le frigo, s'occuper de leurs parents âgés. La question des Ehpad est emblématique : après une vie de travail et d'impôts, comment accepter qu'avec une retraite de 2 000 euros, on ne puisse pas payer un établissement à 3 000 euros ?"[1]
Démocratie
Elle ne semble pas en faveur de la polarisation politique : "de l'époque où il y avait Raymond Aron et Jean-Paul Sartre. Il y avait déjà une vie politique et intellectuelle hyperviolente, et où c'était vraiment le côté « choisis ton camp »"[1]
Droit / Justice
"« On va faire si, on va faire ça, on va réformer la justice des mineurs... » En réalité, c'est très long, ça se fait rarement, même quand ça se fait, au Conseil constitutionnel, ça ne passe pas. Et pendant ce temps-là, son fils de 14 ans, qui était à un entraînement de foot, a été tué par deux garçons qui étaient parfaitement connus de la police, et qui étaient déjà passés devant la justice. Cet « à peu près », cette France où ça ne marche pas vraiment, elle se l'est pris dans la gueule. Je pense à elle tous les jours quand j'interviewe les politiques. C'est pour elle que je veux continuer à faire ce métier"[1]
Autre
Corrida
Elle compare l'interview politique à la corrida - "C'est un face-à-face que j'ai toujours trouvé très fort, ici hérité de Jean-Jacques Bourdin"[1]
BFM
Sur la ligne de BFM - "Ici, il n'y a pas de case, pas de limites. Nous ne sommes pas hors-sol. Nous sommes dans le quotidien et les préoccupations des Français"[1]
Références
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