Alain Soral

Alain Soral

Vrai nom	Alain Bonnet
Activités	essayiste, militant politique
Twitter	https://x.com/officielsoral
Site web	https://alain-soral.com/fr

Alain Bonnet, alias Alain Bonnet de Soral, plus connu sous le nom d'Alain Soral, né le 2 octobre 1958 à Aix-les-Bains, en Savoie, est un essayiste politique et entrepreneur franco-suisse.

Positionnement global

Compas Politique

Il se présente comme un défenseur de la "gauche du travail et de la droite des valeurs". Cette expression, qu'il popularise, vise à concilier les luttes des classes (=/= luttes sociales) d'ordre principalement économique, traditionnellement associées à la gauche et les valeurs identitaires, culturelles et familiales revendiquées par la droite.

Il critique ouvertement le capitalisme libéral, le féminisme, le "multiculturalisme" et l'influence du sionisme dans les sphères politique et médiatique actuelles

Il a fondé le site Égalité & Réconciliation (E&R), un mouvement visant à rassembler les Français de toutes origines autour d’une opposition à une "oligarchie mondiale"

Société

"Les Femmes"

• Il déclare avoir "conquis" 700 femmes (il répète souvent cet usage du verbe 'conquis', 'conquérir', 'etc' pour parler de relations avec des femmes), et se qualifie de dragueur.
• Dans son livre 'Sociologie du Dragueur (1996), il considère ensuite le dragueur comme n'ayant "rien à dire aux filles, leur compagnie amicale ne l’intéresse pas, il se fout encore plus de ce qu'elles peuvent avoir à raconter. Le dragueur ne cherche qu'une chose [...] les baiser"[page 23-24]

  Puis il les compare à du "gibier" mort (en couple) ou vivant (célibataire) avant de continuer sa description du 'dragueur' : "Qu'une femme accepte de se laisser faire, aussitôt il en veut une autre; et celle qui se refuse lui laisse toujours un souvenir de regret plus fort que la petit satisfaction sordide tirée de celles qui sont sont données"[page 24]

  "L'autre grand connaisseur des femmes, c'est le proxénète"[page 11]

• Il voit les femmes comme ayant une sociologie de la séduction assez archaïque - attirées par le luxe affiché de leur partenaire et par sa classe sociale avant son apparence ou son charme :

"La femme identifie d'emblée la séduction masculine à une force mondaine [...] Pouvoir du père social [...] permet le luxe du charme (pouvoir symbolique fondé sur le luxe). Charme du luxe (pouvoir concret de l'argent) qui permet le luxe du charme (pouvoir symbolique fondé sur le respect) et rarement l'inverse, car - le dragueur en sait quelque chose - sans le support du luxe, le charme n'est pas grand-chose" [page 77]

"La beauté [...] est considérée par les femmes comme une qualité féminine" [page 82]

Féminisme

• Soral critique le féminisme moderne, qu’il accuse de fracturer les relations entre hommes et femmes. Il se dit favorable à la simple égalité des droits, mais dans une optique qu'il qualifie de "complémentariste"
• Il considère que le féminisme actuel est une invention d'un "lobby talmudo-sioniste" pour "déviriliser le peuple" et mieux lui imposer sa loi

Masculinisme & anti-féminisme

• Il qualifie la thèse la thèse sexiste essentialisante (entre autres) d'Otto Weininger dans Sexe & Caractère, "d'antisémite" et de "misogynie philosophique occultée qui étends pourtant sa logique d’Aristote" puis la décrit comme étant "émouvant, respectable et cohérent" et considère que le critiquer c'est remettre en question l'essentiel des thèses de nombreux philosophes classiques occidentaux ("Kant, Schopenhauer, Freud, Aristote"), chose impossible selon lui sans une autorité académique et philosophique reconnu, semblant sous-entendre que leurs thèses n'ont jamais été invalidées [page 17-18]
• Il oppose un peu plus loin le profil du "dragueur" à celui du "séducteur" et dépeint le premier comme un pauvre qui s'applique à une méthode empirique quasi-scientifique de l'élimination par l’expérience et déplore son déclin qui selon lui sont du au sida et à "la crise" [page 85-88]

"Élevé dans les jupes d'une mère omnipotente, l'ami des dames adore les femmes et se complait au milieu d'elles. Mû par des aspirations machistes mais doté d'une mentalité de pédé, il jure en leur présence que la femme est l'avenir de l'homme, l'esprit de l'humanité. Prêt, pour tirer, aux pires bassesses (porter les paquets, trahir les potes...), ce broute-minou doublé d'un faux-cul est l'opposé du dragueur authentique; ce qui n'ôte rien à sa répugnante efficacité" [page 89]

La 'Drague de Rue'

"Choisissez une fille qui vous plait [...] suivez la. [...] Par un signe incongru : œillade, grimace, geste, sifflet..., vous l'obligez à croiser votre regard et sous ce mince prétexte vous l'abordez franchement" [page 100-101]

"prendre impérativement son numéro de téléphone (prendre pas demander, quand on demande quoi que ce soit à une fille qu'on a pas encore eu, par principe la réponse est non) [...] Pour minimiser les risques les refus, commencez à noter son prénom et exigez la suite en douceur, comme une évidente nécessité" [page 105]

Il parle à plusieurs reprises de "stock" de femmes à "prendre" (notamment page 117) : "grâce à la collecte systématique des numéros de téléphone, de vous constituer un stock pour le soir et les jours de pluie" [page 107]

"Elle est avec un mec : Faites en sorte de lui faire mépriser celui qui l'accompagne (par la manipulation, la provocation, la menace...); sachant que son mépris sera d'autant plus facile à faire naître et d'autant plus tenace qu'était physique et profonde leur intimité" [page 108]

"Aussitôt joui barrez-vous. Comme son respect va plutôt aux hommes qui n'ont pas trop de temps à perdre avec les femmes, votre départ précipité ne pourra que conforter la bonne opinion que toutes vos pratiques lui ont déjà donnée de vous; et vous éviterez de vous ennuyer. [...] [puis] vous disparaissez simplement [ghosting]" [page 115]

Il conseille de manipuler son partenaire sexuel et son entourage propre en produisant des conflits au sein de son foyer pour tirer profit d'elle financièrement, émotionnellement ou sexuellement [page 118 & 119] Il conseille ensuite de manquer de respect à sa partenaire et de la manipuler de manière perverse :

"Moins vous lui montrez de respect (coup de vents, lapins, disparitions...), plus vous la trompez (jalousie), plus vous lui mentez (mystification du passé), plus elle vous aime. Comme en plus vous la méprisez de tout accepter, vous avez moins honte d'être aussi salaud avec elle; pour vous c'est donc tout bénéfice" [page 120]

Rapport au Consentement éclairé

"Dans les fêtes, l'alcool étant gratuit, faites boire (mais pas trop pour ne pas qu'elle vomisse)" [page 108]

En parlant des relations sexuelles avec une femme [⚠️ les lignes suivantes peuvent être difficiles à lire ⚠️]  :

"Le passage en force - Puisque vous savez maintenant que pour l'amener au plaisir il fallait la forcer un peu, pourquoi changer de méthode à deux doigts du bonheur ? Inutile donc de s'attarder en préliminaires, vous avez déjà perdu assez de temps comme ça : - plus vous entrerez sèchement, plus votre sentiment de la pénétrer sera fort; -quant à elle, son plaisir étant parent de la douleur, croyez qu'elle appréciera aussi ce surcroît de virilité" [page 113]

Sur le fait de se forcer à des actes sexuels et le rapport au sadisme : "Si ce qui vous attire dans le sexe c'est le mal, sachez que pour elle dans l'amour tout est beau quand elle aime. Alors quelles que soient vos propres réticences sur la chose, soyez crad; elle vous saura gré de l'aider à repousser les limites physiques de sa soif de spiritualité" [page 114]

Sur l'acte de fellation : "Profitez donc de ce malentendu pour lui faire découvrir qu'en fait elle aimait ça" [page 114]

Sur le fait de se forcer à des actes sexuels : "même si ça vous emmerde faites semblant d'y tenir (dites-lui qu'il vous importe de la connaître à fond, que vous avez besoin qu'elle soit à vous tout entière)" [page 114]

Sur l'attention portée au partenaire féminin, son bien être et plaisir : "La communion des plaisirs - Subjuguée au mental comme au physique, plus ça va plus elle ressent ce que vous ressentez. Il est donc inutile de vous occuper d'elle, jouissez, elle jouira" [page 114]

Sur le vi*l :

"La femme n'éprouvant pas, au moins à cet endroit, de frontière franche entre le "oui" et le "non [...] (auquel cas le "non c'est non" des féministes américaines serait un assujettissement de plus à la masculinité)" [page 121 & 122]

"Si rétrospectivement on est sûr qu'il y a eu vi*l quand elle a dit "non" jusqu'au bout, dans certaines situations ambiguës il n'est pas toujours évident de déterminer le moment où le "non" proféré par l'être du peut-être cesse d'être un "oui" qui joue à se faire prier. Et si pour éviter tout risque, l'homme doit stopper au premier "non" (comme l'exigent les féministes américaines), alors la réunion de deux êtres de sexes opposés ne pourra plus résulter que de l'alternative brutale: coup de foudre ou prostitution. Ajoutons que cette volonté de normalisation caricaturale et irréaliste nous vient de Californie, État qui compte, malgré le plus fort taux d'implants mammaires, la plus grosse concentration de pédés" [page 122]

Sur la notion de harcèlement sexuel au travail puis de l'hypersexualisation médiatique de la femme comme source potentielle de VSS à combattre (plutôt que de respecter des notions de consentement éclairé) :

"La Drague ne doit pas occulter cette autre détermination plus collective et plus diffuse qu'est le harcèlement sexuel. Pas le harcèlement sexuel sur le lieu de travail dont parlent les médias (et dont le remède est le plein emploi); le vrai, justement celui des médias qui nous harcèlent de femmes-objets et autres femmes fatales pour vanter leurs produits. Pression libidinale constante et toujours accrue qui, compte tenu de la réalité sexuelle des masses masculines, ne peut qu'entraîner une montée globale de la frustration. Une baisse du respect de la femme progressivement assimilée à celle qui nous aguiche sur les affiches, à la télé et sur les périodiques : la "top-model" dont l'image semble dire : « Je suis trop belle, trop grande et trop chère pour toi », et à laquelle la mode pousse les jeunes filles à ressembler (quand elles ne leur demande pas de se déguiser dès l'âge de 13 ans en p*tains des années soixante). Comment ne pas penser que ce racolage glacial n'ait pas de conséquences funestes sur les relations entre les sexes et sur la statistique ? Quant au dragueur dont la pratique multiplie les situations à risques, disons que le viol constitue pour lui un défaut de maîtrise dont il se prémunit par sa technique. Une faute qui est plutôt le fait des amateurs et des normaux (les fameux cons du samedi soir); sans oublier les malheureux dont le manque est trop fort pour qu'ils puissent répondre par le mensonge de la drague au mensonge de la séduction" [page 123]

LGBT

"Le sida, maladie d'enculés devenue épidémie mondiale" [page 88]

"L'élégance chez un homme est toujours suspecte; à moins que vous ne vouliez passer pour une tapette n'en abusez pas" [page 103]

"la préciosité du concertiste soliste ça fait un peu pédé" [page 112]

• Il considère les revendications LGBT comme un outil du "capitalisme libéral" visant à détruire les identités traditionnelles et les repères familiaux

Mariage Homosexuel (Mariage pour Tous)

Il considère que le projet de loi autour du mariage homosexuel de 2012 est une machination "maçonnique, satanique, antichrétienne"

Religions

• Christianisme : Soral prône un retour aux valeurs chrétiennes qu’il considère comme fondatrices de la civilisation européenne. Bien qu'il ne se dise pas pratiquant, il voit dans le christianisme un rempart contre la "décadence occidentale".

Sur les religieux·ses - "Baignant dans l'arrogance de son ontologie tautologique [...] l'homme de foi est dépourvu de cette qualité dont toutes les autres dépendent : l"humanité" [page 28]

Islam / Musulmans

Soral considère l'islam comme une possible force de résistance conservatrice face au mondialisme et au matérialisme occidental. Il distingue cependant l’islam en tant que religion de l’islamisme politique, qu’il critique en France

Éducation

• Il accuse l’éducation nationale de promouvoir des idées qu’il qualifie de "progressisme destructeur". Il milite pour un retour à l’autorité des enseignants et à un enseignement basé sur les "traditions" culturelles françaises

"Le fils de la bonne mère et du mauvais père [est] un amoureux permanent ou un pédé dont la vision du monde se réduit à l'affectif" [page 49]

Racisme & Immigration

• Soral défend l'idée que l’immigration doit être strictement régulée pour protéger l’identité culturelle française. Il s'oppose à ce qu'il appelle un "paternalisme de gauche" tout en critiquant les excès de la droite xénophobe.
• Grand Remplacement : Soral adhère à la théorie du "Grand Remplacement" et la présente comme une réalité démographique. Il estime que la faible natalité en France et l'immigration massive conduisent à un bouleversement de la composition ethnique et culturelle du pays.

Élections

• Élection présidentielle 2012 : Il soutient Marine Le Pen, bien qu’il critique le virage économique du Front National vers un programme plus libéral.
• Élection présidentielle 2022 : Soral exprime des sympathies pour Éric Zemmour, tout en restant critique sur certains aspects qu’il juge trop modérés.

Autre

• Antisionisme : Il fait de l'antisionisme un axe central de son discours, accusant le sionisme d'avoir une influence néfaste sur la politique française et mondiale. Cette position lui vaut d’être régulièrement accusé d’antisémitisme.
• Souveraineté : Défenseur de l'indépendance nationale, Soral critique l'Union européenne, qu'il décrit comme un outil de domination des grandes puissances économiques et des États-Unis.

Ouvrages

• Il est également l’auteur d’ouvrages comme Comprendre l’Empire (2011), où il analyse les dynamiques géopolitiques et sociétales contemporaines, et critique la mainmise supposée d'élites mondiales

Références

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